Organes: Ovaire - Spécialités: Thérapies Ciblées
Tesaro MAJ Il y a 4 ans

Étude ENGOT-0V44 : étude de phase 3 comparant l’efficacité d’une thérapie à base de platine associé à du TSR-042 et à du niraparib par rapport à une thérapie standard à base de platine, comme traitement de première intention, chez des patients ayant un cancer épithélial non mucineux de l’ovaire de stade 3 ou 4. Le cancer de l’ovaire est le 8e cancer le plus fréquent chez la femme en France, avec un 'âge moyen lors du diagnostic de 65 ans. Il prend naissance dans les cellules de l’ovaire, Le carcinome épithélial de l’ovaire représente 90 % des cas de cancer de l’ovaire. Le traitement de référence dépend du stade, du type de la tumeur et du désir de porter un enfant. Il comprend la chirurgie, la chimiothérapie et la thérapie ciblée. La chimiothérapie standard du cancer épithélial de l’ovaire consiste habituellement en une association de deux médicaments dont un à base de platine. Le niraparib est une thérapie ciblée utilisé pour le traitement d'entretien du cancer de l'ovaire lorsqu’il réapparaît après une chimiothérapie à base de platine. Il empêche la réparation de l’ADN dans les cellules tumorales et favorise la destruction et la mort des cellules cancéreuses. Le TSR-042 est un médicament anti-PD-1, ce qui signifie qu'il est dirigé contre la protéine PD-1 présente à la surface des cellules T. Il réactive les cellules T, de cette façon, la tumeur devient « visible » pour le système immunitaire et peut être ciblée pour être détruite. Le placebos semble être un "vrai" traitement médical mais ne contient pas de principe actif susceptible d’affecter la santé. L’objectif de cette étude est de comparer efficacité du traitement à base de platine associé à du TSR-042 et à du niraparib par rapport au traitement standard à base de platine comme traitement de première intention du cancer épithélial de l'ovaire non muqueux de stade 3 ou 4. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes. Les patients du 1er groupe recevront le traitement standard à base de platine associé à 2 placebos. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront le traitement standard à base de platine associé à un placebo et à du niraparib. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 3ème groupe recevront le traitement standard à base de platine associé à du TSR-024 et à du niraparib. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 5 ans.

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Étude TAPAZ : étude de phase 2, randomisée, évaluant un traitement associant pazopanib et paclitaxel, chez des patientes ayant un cancer de l’ovaire résistant et/ou réfractaire aux sels de platine, en rechute sous un traitement d’entretien par bévacizumab. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité d’un traitement associant pazopanib et paclitaxel, chez des patientes ayant un cancer de l’ovaire résistant et/ou réfractaire aux sels de platine, en rechute sous un traitement d’entretien par bévacizumab. Les patientes seront réparties de façon aléatoire en deux groupes : Les patientes du premier groupe recevront des comprimés de pazopanib à 600 mg durant la première cure de traitement, puis à 800 mg en absence d’intolérance, administrés une fois par jour, pendant 7 jours, suivi de paclitaxel administré en perfusion intraveineuse une fois par semaine, pendant trois semaines. Ces traitements seront répétés toutes les quatre semaines jusqu’à la rechute ou l’intolérance. Les patientes du deuxième groupe recevront un traitement par paclitaxel seul, administré en perfusion intraveineuse une fois par semaine pendant trois semaines. Ce traitement sera répété toutes les quatre semaines jusqu’à la rechute ou l’intolérance. Les patientes seront revues toutes les huit semaines de traitement, puis tous les trois mois après l’arrêt du traitement. Le bilan de suivi comprendra notamment une évaluation tumorale, un examen clinique (statut vital et contrôle des symptômes) et des questionnaires de qualité de vie. Dans la cadre d'une étude translationnelle, des prélèvements de sang seront réalisés afin de réaliser une analyse pharmacogénétique et pharmacocinétique. Dans le cadre d’une étude ancillaire, un prélèvement de sang sera réalisé et un bloc tumoral, ayant servi au diagnostic, sera récupéré.

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UNICANCER MAJ Il y a 4 ans
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Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 4 ans
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Étude NiQoLe : étude de phase 4 évaluant la tolérance du niraparib en phase de maintenance chez des patientes ayant un cancer ovarien en rechute tardive, traité précédemment par une chimiothérapie à base de platine. Le cancer de l’ovaire est un cancer rare, qui touche les femmes le plus souvent autour de 65 ans. Sa prise en charge est chirurgicale. De nouveaux traitements ciblés permettent d’adapter les traitements aux caractéristiques du cancer de chaque patiente et augmentent l’espérance de vie des patientes. À cause de ses symptômes discrets et peu spécifiques, il est souvent découvert à un stade avancé. Le niraparib est un inhibiteur enzymatique qui empêche la multiplication des cellules cancéreuses ; il est indiqué pour le traitement d’entretien des patientes adultes ayant un cancer épithélial séreux de haut grade de l’ovaire, des trompes de Fallope ou péritonéal primitif, récidivant et sensible au platine, répondant de façon complète ou partielle à une chimiothérapie à base de platine. L’objectif de cette étude est d’évaluer la tolérance du niraparib en phase de maintenance chez des patientes ayant un cancer ovarien en rechute tardive traité précédemment par une chimiothérapie à base de platine. Les patientes recevront du niraparib. Le traitement sera répété tous les jours en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les doses de niraparib diffèrent en fonction de leur poids et du taux de plaquettes de chaque patiente. Les patientes sont revues le 8e jour puis les 9e et 12e mois après leur inclusion dans l’étude pour des visites de maintenance, et elles sont revues aux 3e et 6e mois pour une évaluation gériatrique.

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